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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 12:31

 

Il est enfin arrivé après bien des péripéties. Hier, petite journée de repos avant de partir dans les Andes du nord-ouest. José-Luis a préparé le traditionnel asado arrosé d'un bon petit Malbec, précédé d'une petite picada et sa bière glacée, son régime a instantanément été mis à mal. Pour faire passer tout ça et le mettre en condition, je lui ai donné sa première leçon de tango.

 

Leçon de tango

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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 15:17

 

Le 24 novembre de chaque année, notre amie serbe Snežana lance une invitation pour honorer el Santo Rey Esteban de Déchani. Comme d'habitude une trentaine d'invités dont certains se retrouvent tous les ans.

J'ai préféré la table vide plutôt que la vision cauchemardesque des cadavres de fin de repas, pas terrible pour un jour de fête.

 

 

Chez Snezana

 

 

Un pope se déplace de Buenos Aires à cette occasion et la cérémonie a eu lieu au domicile de nos amphitryons, dans une petite pièce aménagée en chapelle. L'année dernière ce fut à la chapelle Saint Nicolas de Bari.

 

Pour les gourmands, et j'en connais, toujours la même montagne de desserts différents.

 

 

Chez Snezana 2

 

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22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 10:28

 

Comment définir la notion de vacances pour un retraité honnête, sincère et peu fortuné, par exemple un brave type comme moi. C'est peut-être le fait de profiter d'un moment ou d'un voyage pour avoir une activité différente de celle qui consiste à ne rien foutre, en bref changer la routine dans laquelle on  s'installe si facilement.

 

Quelques jours passés à La Rochelle chez le François et sa truculente épouse, la Mauricette, la bonne vieille copine de toujours, (truculent : qui se caractérise par une mine florissante et joviale, une forte stature, un costume pittoresque, un comportement tapageur et des propos gaillards de bon vivant, de rustaud sympathique) m'ont permis de me remuer le popotin un peu plus que d'habitude en tentant de suivre le fou furieux maître de maison.

 

La tempête Xynthia qui a traversé la France dans la nuit du 27 au 28 février a quelque peu malmené  "Frimousse", le voilier de notre ami amarré au port des Minimes, et nécessité une sérieuse remise en état dans un chantier local. Ensuite, améliorer les prestations du bateau réclamant certaines modifications, en affiner les réglages nécessitant quelques sorties en mer a représenté ces derniers jours le principal souci de François, et mon concours le meilleur de mes occupations rochelaises. Sans oublier l'activité culinaire, ça va de soi.

 

Le lendemain de la tempête : un ponton a endommagé la coque, certains ont eu beaucoup moins de chance.

 

 

Photo frimousse dégats tempête 007

 

 

 

 

 

Le port de La Rochelle est réputé comme le plus grand port de plaisance de la façade atlantique européenne, 3600 places à l'année, 10 kms de pontons, 11000 bateaux visiteurs font escale chaque année dont 700 chaque jour en juillet / août. Ci-dessous le port des Minimes.

 

 

Les Minimes 1

 

 

 

 

Frimousse, voilier Harmony 38 de 12 mètres sur 4 mètres de large.

 

 

Les Minimes 2

 

 

 

La mise en place d'un enrouleur de spi a nécessité de grimper là-haut pour préparer la fixation . Il a fallu que je m'active au winch pour le monter, pour envoyer le seau avec l'outillage, etc... tout ça pour vous dire qu'il m'a fait bosser le con. J'ai bien l'impression qu'il a une haute opinion de lui-même, pendu à 18 mètres au-dessus de l'eau.

 

 

Les Minimes 3

 

 

 

 

Ah ! Il est fier de lui à la descente. Tel qu'il est parti, il est bien capable d'enlever son short et montrer son c... à tous les passants.

 

 

Les Minimes 4

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 21:55

 

Nous avons rencontré Paul et Doris à San Agustin del Valle Fertil, puis à Villa Union et Chilecito. Nous faisions le même parcours, pas toujours dans le même ordre, Parque Natural Ischigualasto ou Valle de la Luna et Parque Nacional Talampaya. Ils avaient prévu de transiter par Cordoba et d'y rester quelques jours, aussi je leur ai naturellement proposé de venir passer une journée dans las Sierras Chicas.

 

A Candonga, je connais une posada isolée. La propriétaire a bien voulu se mettre aux fourneaux et nous préparer un plat de pâtes faites maison et en attendant de se mettre à table nous avons chipoté avec une petite picada au soleil.

 

En semaine, hors saison, il n'y a personne. Le calme le plus complet au milieu des canards et des chevaux. Quelques jolies cabañas spacieuses, toutes en pierre. Idéal pour se resourcer, pour méditer ou faire une cure de sommeil, parfait pour les amoureux qui veulent être seuls au monde. Et pour les fanas, de belles ballades à cheval dans la montagne.


Bon ! Si vous voulez l'adresse, il faudra m'arroser...

 

 

Candonga avril

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 13:20

Il l'avait dit et il a tenu parole. Il est venu me tenir compagnie pendant 20 jours et se faire une idée de ce qui pouvait bien me plaire à ce point en Argentine. Il a dû être déçu au niveau du dépaysement, il n'a vu que l'Argentine moderne, européenne, en si peu de temps il est impossible d'organiser un voyage initiatique à travers le pays. Ce sera pour une prochaine fois.

Trois petites journées à Buenos Aires, histoire de s'acclimater, de ressentir cette ambiance particulière à la capitale et de s'adapter au changement de température. Visite succinte de la ville, rencontre avec les amis porteños, restaurants.


Bellanger 1



Et en route pour Agua de Oro, provincia de Cordoba. Découverte du confort des bus de nuit.


Bellanger 2


Un peu de tourisme à Cordoba et quelques traversées des "sierras chicas" en voiture, paysages somptueux. Il s'est même payé le luxe de les survoler en avion, le veinard.


Bellanger 3


Avec la chaleur les journées glissent lentement, partagées entre l'arrosage des tomates, internet, un verre de torrontes bien frais chez Dano (un excellent vin blanc), la sieste, un autre torrontes chez Dano, un petit peu de piscine et fin prêt pour la soirée. Ah les douces soirées d'été ! Quelques spectacles et des repas pris à plus d'heure avec les amis. Le rochelais qui habituellement se couche comme les poules a vite pris le rythme des mises au lit entre une heure et trois heures du matin. Ce qui ne l'empêchait pas d'être frais comme un gardon aux aurores. Oublions toutefois la "gastro" à la suite de laquelle il s'était imposé un régime stricte (il enlevait le gras du jambon et ne buvait plus de Heineken, mais la bière artisanale oui) Enfin, la belle vie quoi !

Depuis le début il avait une idée fixe, monter à cheval pour la première fois de sa vie et en Argentine s'il vous plaît. Nous avons attendu le dernier dimanche pour grimper jusque chez Samuel, tout en haut dans la montagne. Samuel a sellé "Domino", un cheval bien tranquille et Lucky Luke est parti, seul, pour de nouvelles aventures.

Les derniers conseils d'usage.

Bellanger 4 Derniers coseils



I'm a poor Lonesome Cowboy.

Bellanger 8



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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 21:24

Il est parti après 20 jours de farniente, de rigolade, de bonnes chères et de ballades.

C'est toujours triste l'absence d'un ami. Je lui souhaite bon courage, ici 30° et grand beau temps et, aux infos, couvert et entre 0 et 4° à La Rochelle.

A Candonga à la Posada Las Perdices, le long d'une petite rivière, là-haut dans la sierra, un déjeuner au milieu des moutons, des oies, des chevaux.


Bebel

Il s'est fait des amis qui regrettent son départ (les moustiques aussi) et qui l'attendent bientôt.

Tchao l'artiste, à plus.



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26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 02:36

Chaque année, le 24 novembre, Snezana invite ses amis à une cérémonie religieuse honorant son saint patron. J'ai découvert une chapelle orthodoxe à La Bolsa à 50 kms au sud de Cordoba, la chapelle Saint Nicolas de Bari fondée en 1955.






Cette fois, rendez-vous à Alta Gracia, au "Cyrano", restaurant de notre ami Gilbert. Snezana, fidèle à elle-même, nous a préparé quelques plats traditionnels serbes. Une réunion éclectique où se mêlent expatriés et descendants d'immigrés qui se retrouvent pour le plaisir d'un instant de partage et de sincère amitié.








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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 18:34

Dimanche, par une belle journée ensoleillée, les dix sept invités à l'anniversaire de notre amie Mireille sont tous venus. Qui de Carlos Paz. qui d'Alta Gracia, qui de Cordoba et d'Agua de Oro.

Après un apéritif pris à l'extérieur, en terrasse, où les nombreuses bouteille de champagne ont subi l'épreuve du sabre, nous avons investi l'ancienne salle de restaurant transformée en salon d'été.
Au menu, quelques amuse-gueule, un agneau entier absolument délicieux, cuit à la française sur le grill maison où traditionnellement on fait l'asado, accompagné de taboulé, salade, tomates et pommes de terre à la mayonnaise.

Samuel, venu de Suisse il y a quelques années pour pratiquer l'élevage dans un endroit inacessible des sierras, a livré un agneau de 17 kgs une fois vidé et dégraissé. Une bête nourrie et élevée en pleine nature.













    Vue d'un côté
  






















   


Et de l'autre. Snézana très concentrée sur son assiette.















Les derniers morceaux d'agneau dont il n'est plus rien resté. Rosé pour certains, une deuxième cuisson pour les autres.





Non elle ne chante pas, elle vient juste de souffler la bougie du gâteau. Quant à José, en bon argentin qui se respecte, il attaque le "Fernet Coca" dont il est très amateur en fin de repas.
Il faut dire que l'ambiance était joyeuse et que les derniers irréductibles sont partis à deux heures du matin pas très frais, mais heureux, après s'être remis à table vers dix heures du soir, soit disant pour finir les restes et vider les dernières bouteilles.





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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 18:35

Maintenant que la connexion internet est active, on va essayer de redonner vie à ce blog. Aujourd'hui 12 octobre,  c'est jour férié, le "Jour de la Race", transformé en "Jour de la diversité culturelle américaine en Argentine".
Je suis de retour dans ma maison argentine depuis 15 jours, après une arrivée un dimanche matin sous une bruine persistante et un froid presque polaire. Mais dès le lendemain, le soleil est revenu et ne nous a plus quitté.
 
Hier, escapade à Villa General Belgrano, réplique d'un bourg bavarois, à quelques 150 kms de chez moi et 90 kms au sud de Cordoba. La fête de la bière s'y déroule du 2 au 12 octobre. La ville a été créée au XIXe siècle par des allemands qui, vous l'avez compris, ont voulu recréer le style et l'ambiance de leur région d'origine. Depuis, la communauté allemande s'est développée, notamment avec l'arrivée des marins du cuirassé de poche Graf Spee qui s'est sabordé le 17 décembre 1939 dans l'estuaire du Rio de la Plata.
 
Ensuite... la rumeur... Quelques nazis s'y seraient fait oublier à la fin de la deuxième guerre mondiale...?
 
S'il n'y avait la langue, on se croirait vraiment en Bavière, les maisons fleuries, les constructions en bois, la propreté, les nombreuses brasseries, la bière artisanale, les pâtisseries et leurs énormes gâteaux à la crème, certains habitants plus blonds qu'ailleurs (des aryens...?) tout y concourt.
 
Belle journée, le beau ciel bleu limpide, la température flirtant avec les 30°, les flonflons assourdissants de la musique folklorique, la "chukrut" et les saucisses, les litres de bière dans des chopes de toutes tailles et les amis... ils sont venus, ils sont tous là, même ceux du sud de..., ont contribué à faire de cette journée un grand moment de plaisir.
 
Le centre ville est fermé, les milliers de visiteurs doivent payer pour pénêtrer dans le grand parc où s'élève une vaste scène destinée aux spectacles folkloriques qui dureront toute l'après-midi et la soirée. Des dizaines de stands prétendent vendre la meilleure bière artisanale et d'autres des montagnes de saucisses et "chukrut".





Le défilé commence, quand je vous dis qu'il y a des blonds aryens.







C'est beau la Bavière. On s'y croirait







 
Les délégations se succèdent, presque toutes d'origine teutonne, avec tout de même des italiennes, une croate, une grecque qui a remporté un franc succès lorsqu'ils ont dansé le sirtaki, quelques argentines et une espagnole toute de rouge vêtue. Tous ces braves gens vont ensuite se diriger vers la grande scène et exécuter des danses folkloriques qui dureront jusqu'à la nuit, au son suave et mélodieux des cuivres, cymbales et autres tambours. Sans oublier les chants romantiques des allemands buveurs de bière.
Ouf ! Ça fait du bien quand ça s'arrête, midi à 19 h c'est suffisant.



 


Non, ce n'est pas un germain, il nous vient tout droit d'Algérie et est installé et marié en Argentine depuis 20 ans après avoir écumé d'autres pays sud-américains. Malgré les apparences, l'ami Gilbert n'a pas abusé de la bière, quant à Thierry, farouchement accroché à nos valeurs vinicoles, il avait amené des bouteilles de vin et des verres dans un sac conçu à cet effet. Notre amie serbe dont je ne vous écrirai pas le prénom, a joyeusement fait chauffé la chope d'un litre. Bref, une belle journée.






 
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5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 17:48


Une des rares fontaines Wallace à Paris, dans un quartier que j'affectionne particulièrement, à l'angle du Pont Neuf et du quai des Grands Augustins.







Retour dans un lieu où j'ai sévi professionnellement il y a ouh... beaucoup  d'années. L'occasion de déjeuner avec Marc le motard (la communauté des motards est un monde hermétique pour les non-initiés) croisé à Lima (capitale du Pérou pour les béotiens) et de se raconter... à la terrasse d'un café au coin de la rue de Nesle.
Et le passé rattrape le présent, avec la douceur et la nonchalance du mois d'août à Paris, viennent s'installer à la table voisine des complicités de quarante ans, Alain le sage, éditeur-distributeur, Yves le truculent qui s'est souvenu de ses premiers étonnements lorsqu'il a rencontré des éditeurs parisiens bien connus dans les b... de Francfort où nous l'avions entraîné.
Oh... il est temps que je reparte, je sens que la gâterie menace. 
Dans un mois et demi je retrouverai ma maison argentine et ses iguanes, araignées et autres folkloriques bestioles, ainsi que Mireille la Belge qui n'est pas des moindres. 
Malgré les dernières péripéties il est hilare le Marc. Il faut dire que deux ans et demi de motos sur les chemins d'Amérique du Sud infusent une bonne dose de philosophie.





Et comme diraient nos amis savoyards, l'a pris un peu de cheveux blancs ou bieeen...?
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