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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 00:25

 

L'eau, l'électricité, le téléphone fixe et internet sont fournis par la coopérative. Le contrat pour obtenir internet a été signé le 3 janvier et a été opérationnel vers le 15 mars. La fourniture du modem Wi Fi et sa programmation sont assurées par le jeune et sympathique Diégo, les problèmes de téléphone sont pris en charge par des "zoulous" qui sévissent par deux. Mon modem a cessé de fonctionner trois jours après sa mise en route, Diégo et les zoulous se sont renvoyés la responsabilité pendant un mois et demi, pour finir par découvrir que la ligne téléphonique n'était pas fameuse à cause du cable extérieur défectueux. Les zoulous ont donc décidé de remplacer les deux cents mètres de vieux câble par un nouveau plus performant, et là avec une ligne toute neuve ils se sont aperçus que c'est le modem qui était en panne.

 Je vous fais grâce de toutes les péripéties administratives qui feraient la joie de Courteline pour terminer par ces quelques photos qui parleront d'elles-même.

Le nouveau câble noir fixé sur l'applique murale est trop court de deux mètres, donc il a fallu tirer le câble intérieur, qui n'est pas du tout prévu, ni isolé pour être utilisé en extérieur, pour pouvoir assurer la jonction. Et pourtant les zoulous, ayant commencé à poser la nouvelle ligne à partir de la maison, auraient pu garder cinq à six mètres supplémentaires pour assurer la connexion à l'intérieur de la maison.

 

Connexion 1

 

 

Un jour, excédé, j'ai obtenu un rendez-vous avec le président de la coopérative qui m'a expliqué que, les jours de pluie et ceux suivants, on ne pouvait pas connecter les câbles entre eux car ceux-ci ne supportaient pas l'humidité. Les miens ne sont ni isolés, ni protégés. Le travail n'est pas terminé, mais ça va bien comme ça. J'ai l'impression d'entendre les hommes politiques affirmer que les français doivent impérativement faire comme-ci ou comme-ça, mais si eux, les politiques, ne le font pas ça n'a pas d'importance.

 

Connexion 2

 

 

Voilà ce que ça donne les jours de pluie, alors ne nous étonnons pas si je me retrouve une nouvelle fois sans internet.

 

Connexion 3

 

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 21:26

 

Elle est repartie, ce matin à 7 h 00 à l'aéroport de Cordoba. En ce moment elle est entre Buenos Aires et Londres. Elle n'aime pas les départs et c'est toujours un moment de tristesse, elle, au bord des larmes, moi faisant bonne figure. Pourtant le plus triste c'est moi, la maison est vide sans sa présence… grand désarroi… je ne sais pas quoi faire pour me changer les idées, pas de projet, pas d'envie alors qu'il y a un grand soleil. J'ai fait une lessive, j'ai fait le ménage, j'ai péniblement préparé un déjeuner et maintenant ?… Chaque année c'est pareil, la vie va reprendre son cours dans quelques jours, mais je m'y fais de moins en moins.

 

Annie départ

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 00:25

 

Derniers jours

 

 

Comme chaque année, elle est allé rejoindre les derniers frimas de l'hémisphère nord, comme pour vérifier si tout compte fait le soleil est bien le meilleur remède pour les vieux os et le bon moral.

Ça fait déjà plus de huit jours et la maison est triste, elle aussi peut-être. Mais qu'est elle allé faire en France au mois d'avril, ici, certes, la nuit tombe à 19 h, la température moyenne est de 27°, les moustiques attaquent vers 17 h et en ce moment ils me bouffent les pieds (je vais sévir en allumant des tortillons, à 20 h ils seront partis)

L'automne est prématuré mais je continue de vivre torse nu, certains arbres ont jauni et déjà perdu leur feuillage, on ne se baigne plus, le soir on dîne à l'intérieur. Pour que je ne m'ennuie pas, les amis ont décidé de faire à la maison deux soirées par semaine, une gastronomique et l'autre cinématographique avec projection grand écran sur le mur du fond puis… une petite bouffe tout de même. Il ne me reste plus qu'un bon mois à profiter avant le retour au bercail. Les vents du sud sont prévus dans les quinze jours qui viennent, il va faire froid cette année, les séances cinéma se feront avec une bonne flambée et dans la journée nous avons décidé de longues ballades au soleil. Carolina a ouvert une classe de photo dans une salle de la municipalité, je vais peut-être y aller pour apprendre enfin à faire quelque chose d'intelligent avec cet appareil.

Et pendant ce temps-là les jours défilent…

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 21:31

 

Je suis nul, ce dernier mercredi j'ai fait des photos et, mauvaise manip, je les ai annulées. Il ne reste que celles-ci.

21 h 30, 26°, en attendant les invités qui n'étaient pas encore arrivés, on s'est tapé un petit blanc bien frais, pour un début février il y a pire.

Bisous, à plus tard.

 

Je suis nul 1

 

Je suis nul 2

 

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 21:46

 

Un proverbe bien connu dit : l'oisiveté est mère de tous les vices, et Georges Bernanos prétend que le monde est dévoré par l'ennui.

Oisif ne veut pas dire rester sans rien faire, mais faire les choses qui nous plaisent au rythme qui nous convient. L'oisiveté s'oppose au travail. L'école buissonnière n'est-elle pas le sel de l'oisiveté ? Personne n'est indispensable, ainsi nous ne sommes absolument pas tenu de respecter les dogmes des classes dominantes et de la société sur les relations au travail. Les bourreaux du travail qui ne pensent pas à vivre en dehors de leur travail n'empêcheront pas la Terre de tourner. Depuis l'Antiquité, l'oisiveté est une vertu aristocratique, est-ce à dire que le travail est une vertu plébéienne ? Dans le monde moderne du travail c'est une contre-valeur qui s'apparente à la paresse, alors que le travail n'est qu'agitation quand l'oisité invite à la pondération. La "réduction du temps de travail" n'est elle pas, en quelque sorte, une apologie de l'oisiveté ?

"La crise morale française porte un nom : c'est la crise du travail" (Nicolas Sarkozy - Le Monde - 23 janvier 2007)

"Le travail est l'opium du peuple et je ne veux pas mourir drogué" (Boris Vian)

 

Etre oisif est un art qu'il faut savoir pratiquer sans s'ennuyer.

 

On se fait pas chier 1

 

Pourtant l'activité de l'inactif n'est pas toujours de tout repos. La liste des activités non-productives et librement choisies est individuelle et impossible à dresser de manière exhaustive. Personnel et en vrac : apprécier un bon petit déjeuner dans la clarté et le silence du petit matin, contempler le mouvement du vent dans les arbres, regarder la vie mystérieuse des insectes, admirer les couleurs des fleurs qui nous entourent, écouter le chant des oiseaux et s'extasier devant leur plumage, s'étonner de la vitalité des plantes, prendre le temps de penser, de philosopher, s'émerveiller de la lumière du soir et des crépuscules d'orage...

 

Crépuscule d'orage 1

 

Crépuscule d'orage 2

 

... goûter de nouveaux plats, se pâmer devant un bon vin, humer l'odeur d'une bonne épaule d'agneau qui grille...

 

On se fait pas chier 2

 

... en profitant de la douceur des nuits d'été...

 

On se fait pas chier 3

 

...espérer la visite des amis, boire une bière bien fraîche avec eux, écouter les copains jouer de la musique, et lire... 

"L'ennui, qui dévore les autres hommes au milieu des délices, est inconnu à ceux qui savent s'occuper par quelque lecture. Heureux ceux qui aiment à lire." (Fénelon, extrait de Télémaque)

 

Une leçon de savoir bien-vivre.

 

 

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26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 02:13

 

Elle est repartie vers les brumes du nord.

La maison est vide, c'est un homme triste qui se demande pourquoi elle n'est pas là. Comme à chaque fois, un grand moment de mélancolie.

 

 

Annie 2

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24 avril 2010 6 24 /04 /avril /2010 23:57

 

Je suis un peu triste de laisser les chiens qui se sont petit à petit fait adopter. Lui doit avoir un toit, il passe nous dire bonsoir et à demain. Elle, elle reste le soir couchée dans son tas de lierre, quémande pour entrer dans la maison et cherche toujours des caresses. Dès que je me lève, elle est derrière la porte et m'appelle pour son petit déjeuner. Annie s'y est attachée, elle est mignonne... petite mère, elle va être triste lorsque nous serons partis... etc...

 

Dit, je peux entrer ?

 

clark

 

 

 

Coucou, je suis bien au frais dans le lierre.

 

 

Barbara

 

 

 

Bon ! Alors, tu viens, on va faire un tour.

 

 

Les deux

 

 

 

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 19:25

J'ai le même problème que Le Petit Hergé avec le serveur (nous avons le même).
Les photos ne passent pas, le texte ne se met pas en forme, bref c'est le bordel, et ça dure depuis quelques jours.
Je vais attendre quelque temps et je remettrai tout ça en forme dès qu'ils auront réglé leur problème.
En espérant qu'ils le fassent avant mon retour en France... départ pour Buenos Aires dans trois jours.
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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 18:50

Je sens que je vais faire hurler les défenseurs des animaux de tous poils, mais il serait temps que la municipalité prenne des mesures de stérilisation et d'éducation de la population afin d'éviter la prolifération anarchique de nos braves amis.

Ce matin, pris d'une folie collective les chiens des voisins, sept ou huit environ, ont décidés de s'attaquer à tout ce qui roule ou qui galope passant sur le chemin. Des fous furieux. Et ce qui devait arriver arriva, l'un d'eux y a laissé au moins une patte en se faisant rouler dessus. 

Le jeune homme qui livre le gaz vient de se briser la rotule en chutant de moto, la faute à une bande de voyous à poil dur.

Ceux-là sont passés devant le portail pendant que je sortais les poubelles, deux minutes, pas plus et c'est comme ça toute la journée... quand ils ne sont pas en bande d'une dizaine d'individus. 













 























 
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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 21:34

Son avion était à 17h30. A 16h30, elle est entrée en salle d'embarquement, me laissant là, désemparé.

Maussade, j'ai meublé le temps en attendant le bus de nuit qui me m'emmènerait vers Cordoba, mauvaise nuit et au petit matin j'ai retrouvé ma maison, à Agua de Oro.

Il me semble bien triste le nid abandonné où je perçois partout la trace de son passage, où je remarque l'absence des objets personnels et le vide de sa présence.

Journée longue et amère.

Envie de rien.

Coucher de bonne heure pour oublier.
 

Elle a retrouvé son monde et moi je traîne ma peine.
 

Je sais que demain la vie reprendra normalement, je bichonnerai mes plantations, ça occupera l'esprit.



 


Buenos Aires, sous l'énorme caoutchouc, devant chez Patrick.




 

 


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