Soixante douze bougies à souffler pour Alberto et moi-même. Les amis, tous réunis pour l'occasion, quelques vingt cinq personnes et trois enfants avec pour unique souci : que la fête soit réussie. Elle le fut, gastronomique, musicale, joyeuse, décontractée.
Faut l'faire, tout le monde me tourne le dos. Et Annie, très à l'aise, son verre de vin à la main, trop peur qu'on lui pique.
Fête gastronomique avec un grand buffet.
Entrées concoctées par Annie, toasts et bâtonnets de carottes pour la purée de poivrons rouges à la poudre d'amande et cumin, la mousseline de thon fromage blanc et ciboulette, le tsatsiki à la grecque, les filets de poivrons à la provençale ail coriandre et huile d'olive, etc... Un succès fou auprès de nos amis argentins, ils en raffolent.
Picada argentine d'Alberto, les meilleurs fromages fumés régionaux, de chèvre et de vache, jambons crus, viandes fumées, pasas d'olives noires etc...
Les spécialités de Sarita dont je salue le talent culinaire, ses fameuses empanadas, sa pata flambeada de cerdo (cuisse de porc au four, juteuse, romarin, aneth, miel et flambée) avec ses petits pains ronds et sauces diverses, et son énorme torta (gâteau d'anniversaire). Et puis n'oublions pas les gâteaux glacés de chez Grido.
Et pour faire passer tout ça, une vingtaine de bouteilles de vin, une douzaine de champagne, quelques litres de bière artisanale, coca, sodas et l'incontournable Fernet Branca. Je crois me souvenir qu'il y avait aussi de l'eau.
Alberto, mon compère, toujours affairé et à l'écoute de ses invités. Il me doit le respect le bougre, je suis l'aîné de quelques heures.