12 février 2010
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22:35
Celui-ci ne doit pas être vieux. Tout petit, il doit mesurer 1 cm queue comprise.
| Il patine au fond d'un verre
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Il paraît plus gros qu'en réalité, l'épaisseur du verre faisant un effet loupe. On distingue bien l'aiguillon, même petit je n'aimerais pas qu'il me pique.
En position de défense.
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10 février 2010
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03:05
Trouvez-le, cherchez bien. Moi j'ai suivi sa progression jusqu'à ce qu'il s'immobilise dans ce qui semble être sa position favorite.
Totalement intégré au milieu, invisible, il faut un vrai coup de chance pour le repérer. Même sa queue ressemble à un brin d'herbe desséchée.
Sous un autre angle on le voit mieux, on distingue les deux pattes avant tendues vers le ciel.
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2 février 2010
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15:01
Dernier jour en Argentine de François, dit Bébel, qui rêvait de faire du cheval tout là-haut chez Samuel où nous devions nous régaler d'un asado à notre manière.
Tout le monde à bord de la Ford EcoSport et de la Renault Cherokee, François et moi en moto, les cheveux au vent, fermant la marche.
Une heure plus tard, dès le premier guet franchi, un arrêt dans la ferme de "Tchitche" pour une picada, juste pour se caler un coin avant la dernière montée. Du jambon, du saucisson maison, du fromage, de la langue en vinaigrette du jour et de la bière. Une tradition argentine après laquelle je n'ai déjà plus faim.
On repart vers les sommets dans la poussière de la Ford. Maintenant que je connais le chemin, on ne m'y reprendra plus.
Juste après le sommet les artistes ont le souffle coupé par la beauté du paysage.
La maison de Samuel dominant le panorama. Il la construit seul, petit à petit, dès que son activité d'éleveur lui en laisse le temps.
Au fond ce n'est pas la mer mais Agua de Oro, à une vingtaine de kilomètres.
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26 décembre 2009
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22:42
Même pas eu peur.
Hier soir vers 21 h 42, un bruit assez violent accompagné de fortes vibrations m'a surpris pendant que je bricolais sur internet. Cela ressemblait à plusieurs fortes explosions et a duré peut-être 5 secondes.
Il faisait chaud, la porte était ouverte. J'ai instantanément compris et il ne m'a pas fallu 2 secondes pour être dehors.
Un séisme de force 4 sur l'échelle de Richter (c'est peu) a été ressenti dans la région de Cordoba. L'épicentre se trouve a 15 kms d'ici dans les sierras, j'étais aux premières loges. Pas de dégats, pas de blessés.
L'article en espagnol du
Nuevo Diario de Santiago del Estero
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23 décembre 2009
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21:03
La pluie est là et bien là depuis 3 semaines.
Le matin, grand beau temps, ensuite ça se gâte vers midi et il pleut en fin d'après-midi, et bien souvent la zone pluvieuse s'arrête à une quizaine de kilomètres d'ici au niveau de la plaine, vers Cordoba. Ce sont certainement les sierras qui retiennent les nuages. Et puis, c'est la saison. Demain soir, réveillon comme l'année dernière, avec les mêmes. Ou c'est dehors, ou c'est dedans.
Les températures sont élevées et les plantes sont toutes épanouies. Regardez mes rosiers.
Les blanches... comme des plats à barbe.
Vers 19 h 45, un ciel plombé avec une étrange dominante rosâtre, juste avant l'ondée.
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4 décembre 2009
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19:36
Ça y est, je viens de rencontrer mon premier scorpion de la saison. J'ai fait un vœu. À la même époque l'année dernière j'avais découvert ces charmants amis qui pourrissent un peu la vie au vu des précautions que cela implique.
Il se promenait à la tombée du jour devant l'entrée ou plutôt il cavalait et ça déménage sec avec ses huit pattes. La sympathique bestiole fait partie de la
classe des arachnides, vous savez, les bébêtes à huit pattes et pleins d'yeux comme les araignées.
On dit que plus les pinces sont grosses, moins il est venimeux. Moi je ne trouve pas qu'il ait de grosses pinces et dans le doute, après la séance photo, je l'ai écrasé, explosé, atomisé, désintégré,
éparpillé par petits bouts façon puzzle avec le bout d'un manche à balai qui traînait là.
Même pas honte.
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24 novembre 2009
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02:01
La sécheresse dont je vous avais parlé semble sur le point de régresser. Après un orage monstrueux jeudi dernier, il pleut pratiquement sans discontinuer depuis 2 jours. Alternance de violence et de longs passages de bruine.
Le résultat ne s'est pas fait attendre, la pelouse ou plus précisement le pré verdit à vue d'oeil, la nature est toujours prête à réagir, et pour elle pas de conférence, de forum de l'environnement ou autre... pas de temps à perdre, Il y a de l'eau, ça urge, on pousse !
Avant
Après trois jours par temps de bruine.
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15 novembre 2009
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22:53
Là c'est du sérieux, on joue dans la cour des grands...
Minuit... l'heure du crime... Je ne l'ai vue qu'en me penchant pour cracher le dentifrice dans le lavabo, à 30 cms de mon nez. Il faut dire que je rentrais de dîner et que je ne devais pas avoir les yeux en face des trous.
Mensurations dignes de celles d'Adriana Karembeu, toutes proportions gardées, 16 x 5 x 14 cms, pattes comprises. Comme Adriana, jambes qui n'en finissent plus, taille fine, regard qui vous met en émoi, un bémol toutefois, beaucoup trop velue.
Chélicères impressionnants et crochets latéraux (on les voit, regardez bien) qui la classe dans l'ordre des aranéomorphes. Au-dessus des chélicères on distingue les yeux, regard noir. Pour l'échelle, le pied du robinet fait 6 cms, chaque patte 7 cms et le corps 5 cms de long.
Je n'étale pas ma science, j'ai passé une demi-journée à m'informer sur internet. De toutes façons ça n'a aucune importance, je ne souhaite simplement pas qu'elle me donne un baiser d'amour.
C'est la cinquième ces quinze derniers jours. Elles cherchent peut-être un vrai mâle, mais quand on pense à ce qu'elles leur font après, très peu pour moi.
Ah ! Elle a de la cuisse, il y a de quoi manger dans les pattes.
Bon, ben Annie, il va falloir te préparer mentalement.
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4 novembre 2009
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19:44
En rentrant de la fête organisée pour l'anniversaire de Mireille, à deux heures du matin, mon attention a été attirée par un mouvement devant ma porte.
C'était une chasseuse à l'ouvrage, il semblerait qu'elles sortent le soir. Je l'ai observée un instant et n'ai pu sauver que ces deux photos, les autres étant inexplicablement floues, comme si j'avais eu des difficultés à avoir le geste ferme et précis, certainement dû à l'heure tardive.
Je m'inquiétais de ne pas encore avoir vu mes charmantes bestioles, bientôt ce sera la saison des petits scorpions et peut-être pourrai-je saluer un iguane de passage.
Les colibris sont là, mais impossible de les photographier, trop rapides pour moi.
Les moustiques aussi m'ont souhaité la bienvenue.
Elles ont en principe huit yeux, les deux principaux luisent à la lumière du flash.
Vous remarquerez qu'elle n'a que sept pattes, ce qui ne l'empêche pas de courir très vite pour ses 10cms d'envergure, ou je sais que c'est une petite mais ferai mieux la prochaine fois.
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29 octobre 2009
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02:28
Aujourd'hui 35 °, demain 39° prévu, si vous voulez en savoir plus consultez le module météo que j'ai ajouté dans la colonne de droite.
Entre 13 et 18 heures je n'ai pas bougé de la maison dans laquelle le thermomètre a refusé de descendre en dessous des 30°. J'aurais pu avoir une température plus basse, mais j'ai tout laissé grand ouvert n'ayant pas pu me résougre à vivre enfermé alors qu'il faisait si beau. Si je ferme les fenêtres et certains volets, je peux descendre de 5°. Et encore, ici, j'ai la chance d'avoir toujours un peu de vent.
J'ai attendu 19 heures pour prendre ma moto et rouler 1/2 heure dans les chemins pour avoir le plaisir de rouler sans casque (et oui, liberté, liberté chérie) et sentir l'air dans ma chevelure flamboyante. Il n'a pas plu depuis que je suis parti en mai dernier, tout est brûlé, les deux bourgs avant d'arriver à Agua de Oro, "Rio Ceballos et Salsipuedes", ainsi que celui d'après "La Granga" sont totalement privés d'eau. Ils sont alimentés par un petit lac artificiel derrière un barrage dont le niveau a baissé de 10 mètres. Il ne reste plus que 1 mètre utilisable, ensuite l'eau sera trop polluée. Les habitants la commandent par camions citerne pour remplir les réservoirs individuels, et même dans ce cas la livraison n'est pas souvent possible. C'est un drame pour beaucoup. Ici, nous avons la chance de nous fournir directement dans une source à "Candonga" et, pour l'instant, nous n'avons pas de problèmes d'approvisionnement. Je me refuse à faire des critiques à caractère politique et surtout à colporter des on-dit malveillants. Bien entendu, il a fallu une décision particulière pour que nous ayons un régime privilégié. Deux photos prises à une année d'intervalle. La première l'année dernière quand je suis arrivé et l'autre au même endroit aujourd'hui.
Sur la première photo, le truc gris dans l'herbe, est un iguane qui avait eu l'honneur de m'accueillir.
Vous savez bien que le malheur des uns fait le bonheur des autres, et ben y s'régalent ces salauds de moustiques. Et moi, sadique, je remplis des grands verres d'eau fermés par un film transparent et je m'inquiète de savoir combien de temps mettent les larves à mourir. Tranquillement, sans état d'âme.
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