17 juin 2008
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18:40
Ces derniers jours, le soleil nous a un peu boudé. Mais aujourd'hui, il est là et elles sont revenues les gourmandes.
Elles ont changé de fleurs et de couleur.
Elles se bâfrent, elles s'en mettent partout, sur le corps, sur les pattes, c'est le stupre.
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11 juin 2008
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19:53
DELICIEUX JASMIN DES POETES
Le seringat mérite fort bien son appellation de "jasmin des poètes", c'est assurément un des arbustes les plus parfumés de mon jardin. Intense, profond son parfum de fleur d'oranger laisse sa trace dans le souvenir des premières soirées de juin. Dans le langage des fleurs, il est d'ailleurs symbole de la mémoire. Sa floraison abondante et pleine de charme donne une étonnante touche de romantisme au jardin. Les seringats attirent les abeilles, mais un autre arbuste à toutes petites fleurs blanches à l'odeur entêtante, dont j'ignore le nom, les attire encore plus irrésistiblement.
Le soir, après une chaude journée, les fleurs exhalent leur parfum délicat pour notre plus grand bonheur.
Bien qu'elle ne tienne pas longtemps en bouquet, sa fleur blanche est tellement odorante qu'elle embaume toute la maison.
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11 juin 2008
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Elle est née ce matin
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9 juin 2008
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18:45
Avec ses deux grosses valises de chaque côté, pleines de pollen (comme la moto du Gibaud avec ses sacoches) on se demande comment elle va décoller.
C'est un peu bombardier lourd, mais ça passe ou ça casse.
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14 mai 2008
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11:51
Le lac, le matin, ce fut naguère la promenade du chien.
Les bords du lac sont agréables, les arbres sont verts maintenant, la température est estivale, les saints de glace sont passés, mais il nous reste Saint-Urbain, le 25 mai. Comme les mousquetaires, les trois saints de glace étaient quatre.
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5 mai 2008
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12:30
Le printemps pointe son nez.
Promenade le long de l'Orge, au petit matin.
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9 avril 2008
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23:53
Premiers feuillages de début d'automne dans la précordillère.
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6 avril 2008
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13:10
Lever du soleil à Buenos Aires
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29 mars 2008
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21:27
Quels sont ces arbres noirs et torturés qui bordent La Canada à Cordoba ? Des acacias ?
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15 mars 2008
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20:21
Nous sommes repartis jeudi vers las altas cumbres (les hauts sommets) par une autre voie d'accès, à l'opposé de la première. Asphalte 70 kms et chemin de terre sinueux au sommet de la sierra 50 kms. Arrivés près d'une petite ferme, impossible de continuer en voiture, et ils remettent ça avec les chevaux pour aller jusqu'à la rivière que Daniel, notre guide, tenait à nous faire connaître.
Ca va pas la tête, leur ai-je dit, vous avez vu la pente, pour descendre ce chemin-là il va falloir que je me mette sur les fesses, et vous voulez que le fasse sur un cheval qui ne m'a même pas été présenté et qui ne comprend que le gaucho, non pas question !
Bon, d'accord, on marche. 1 h 1/2 pour arriver à la rivière, c'est pas la mort, mais c'est beau, désolé, grandiose.
La lumière joue au gré du vent avec ces herbes qui poussent en altitude.
La rivière grossie par des arroyos (ruisseaux) serpente de cascades en cascades. C'est une aubaine pour les pêcheurs. Ces rios alimentent les retenues formées par les barrages qui régulent le débit des eaux dans les vallées.
Le rio abrite des quantités impressionnates de truites qui pointent à la surface. La prochaine fois Daniel amène son matériel de pêche et nous faisons un asado, là-haut, seuls, plus près du ciel.
Allez hop ! Tout le monde en slip et on profite du banc de sable pour traverser Elle est vraiment fraîche.
Au retour, Daniel décide de couper au plus court en visant le passage que nous devions emprunter pour franchir le sommet. Mais il a fallu traverser quelques quebradas (ravins) cachées que nous avons rencontrées . Il nous a fallu 3 h pour retrouver la voiture.
Le terrain que nous avons parcouru fait plus ou moins 80 hectares et il est à vendre. Avis aux amateurs.
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