A quoi reconnaît-on un français à l'étranger, c'est une question à laquelle il n'est pas interdit de fournir une réponse.

A Salta, dans la calle Buenos Aires qui mène à la Plaza 9 de Julio, sont installées les agences de tourisme qui proposent toutes les mêmes services d'excursions et d'activités diverses. Ce matin pour la troisième fois en trois ans, je me suis fait abordé par la même jeune femme qui m'a proposé les services de l'agence pour laquelle elle travaille en s'adressant à moi directement en français. Elle, elle ne m'a pas reconnu. Mais moi oui! Une véritable beauté brune et mate dont les yeux noirs promettent toutes les ardeurs de l'Andalousie.

A Quito, pendant la période de Noël, dans un grand centre commercial où j'avais mes habitudes, je passais régulièrement devant un stand où la société Panasonic offrait aux enfants une animation avec un Père Noël accompagné de vrais nains déguisés en faux nains de Blanche Neige, dont le but évident était de vendre des photos. Un jour ce grand gaillard de Père Noël me demanda si tout allait bien par cette journée ensoleillée. Il s'était adressé à moi directement en français. Lui était brésilien.

Il y en eut d'autres. A ma question, ils répondent tous par : nous avons l'habitude. Ca ne me satisfait pas, ce n'est pas suffisant.

J'ai essayé, moi je ne les reconnais pas les français, sauf malheureusement ceux qui se comportent d'une façon honteuse et attirent l'attention.

Alors question sans réponse ?