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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 03:05

Trouvez-le, cherchez bien. Moi j'ai suivi sa progression jusqu'à ce qu'il s'immobilise dans ce qui semble être sa position favorite.

Totalement intégré au milieu, invisible, il faut un vrai coup de chance pour le repérer. Même sa queue ressemble à un brin d'herbe desséchée.


Phasme 1



Sous un autre angle on le voit mieux, on distingue les deux pattes avant tendues vers le ciel.


Phasme 2


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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 21:07

Toutes de noir vêtues, murs rouges, tentures rouges, dans quel lieu de perdition sont allées se fourvoyer les veuves joyeuses.
Le regard brillant, hilares, elles n'ont pas dû sucer de la glace les fifilles. Ce n'est pas le genre de la mienne pourtant, je ne sais pas qui l'a entraînée dans cette aventure. Et leurs maris ? Et leurs poussins ? Où sont-ils pendant ce temps-là ?
Et nous, les parents, en plein milieu de l'Argentine, devons affronter les chaleurs insoutenables, les pluies torrentielles, les insectes les plus gros du monde, les iguanes, les pumas, et supporter les vins les plus terribles et les viandes les plus tendres.

Je le dis bien fort : IL N'Y A PLUS DE JEUNESSE


Anniv.Marjorie
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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 21:37

Voici les fiers cavaliers arrivés chez Sam. En arrière-plan le sommet à partir duquel Samuel effectue ses vols en parapente. D'après lui c'est tout bon, les ascendances sont bonnes, mais pour satisfaire sa passion il faut tout de même crapahuter sérieusement.


Asado 0


L'asado est une particularité argentine et une manière de cuire la viande, le nôtre était un petit peu adapté à nos goûts, de la viande, des chorizos, et un tandori de poulet .
Cet asador, rustique, a été construit en pierres de la zone et en adobe. En bas, tout en bas, près du bouquet d'arbres, le potager. Tout se mérite, pour aller chercher une salade il faut 15 minutes aller-retour et du souffle.


Asado 1


Ça y est, c'est parti, la viande commence à cuire, le maître est devant ses fourneaux sous l'oeil intéressé de ses invités.


Asado 2


Dubitatif le Sam. Il se pose des questions devant le tandori de poulet coupé en petits dés que Bernard a préparé et laissé mariner toute la nuit. Normalement ça se fait au four, qu'est ce que ça va donner sur le grill avec une cuisson lente sur un simple lit de braises ?


Asado 3


En attendant, pour certains à l'ombre, la conversation bat son plein avec une p'tite bière par-ci, un p'tit coup d'rouge par-là... sans oublier la majesté du décor... et l'odeur des grillades ainsi que celle si particulière du tandori. Les autres sont partis voir les moutons, les porcs et surtout les chevaux de propriétaires, en pension et en liberté dans la sierra.


Asado 4

Le ventre et la journée bien remplis, le retour se fera à la tombée du jour.




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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 15:01

Dernier jour en Argentine de François, dit  Bébel, qui rêvait de faire du cheval tout là-haut chez Samuel où nous devions nous régaler d'un asado à notre manière.

Tout le monde à bord de la Ford EcoSport et de la Renault Cherokee, François et moi en moto, les cheveux au vent, fermant la marche.


En route 1


Une heure plus tard, dès le premier guet franchi, un arrêt dans la ferme de "Tchitche" pour une picada, juste pour se caler un coin avant la dernière montée. Du jambon, du saucisson maison, du fromage, de la langue en vinaigrette du jour et de la bière. Une tradition argentine après laquelle je n'ai déjà plus faim.


En route 2


On repart vers les sommets dans la poussière de la Ford. Maintenant que je connais le chemin, on ne m'y reprendra plus.


En route 3


Juste après le sommet les artistes ont le souffle coupé par la beauté du paysage.


En route 4


La maison de Samuel dominant le panorama. Il la construit seul, petit à petit, dès que son activité d'éleveur lui en laisse le temps.
Au fond ce n'est pas la mer mais Agua de Oro, à une vingtaine de kilomètres.


En route 5


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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 15:11

Ah cet enf... de Patrick a défloré le sujet, il m'a devancé de quelques heures. Oui ! J'ai une voiture , plus pratique que la moto pour aller faire les courses ou traverser les sierras et autres grands espaces avec plus de deux passagers.

Le deal était : j'achète une auto et je vends la moto. Mais depuis la dernière virée chez Samuel avec une bande de copains en 4x4 et autres engins et moi en moto, les données ont changé. Le coup d'oeil à couper le souffle au sommet de la sierra en arrivant chez Sam (je ferai un billet plus tard) et le retour où je suis parti devant tout le monde, dans la descente, en roulant pour le fun à la tombée de la nuit, avec le petit phare. Pas sérieux mais dense, les 16 kms de piste en 45 minutes, avec les barrières à ouvrir et fermer, les petits gués et quelques voitures à doubler dans la poussière. Je leur ai collé 30 minutes aux pépères. Évidemment, rien à voir avec le Dakar, mais quel pied !

Maintenant la couleur ! Rouge métallisé un peu bordeaux, les vieilles canailles diront... "ça ne m'étonne pas", mais pour le gris perle moins salissant, le délai me paraîssait trop important. Cette couleur était disponible, et puis il y en a marre de quarante ans de voitures grises, je suis en Argentine, une autre vie d'autres goûts.


Sandero 1bis

Au soleil




Sandero 4

Nuageux






























Sandero 3

Sous la pluie





Sandero 5


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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 13:20

Il l'avait dit et il a tenu parole. Il est venu me tenir compagnie pendant 20 jours et se faire une idée de ce qui pouvait bien me plaire à ce point en Argentine. Il a dû être déçu au niveau du dépaysement, il n'a vu que l'Argentine moderne, européenne, en si peu de temps il est impossible d'organiser un voyage initiatique à travers le pays. Ce sera pour une prochaine fois.

Trois petites journées à Buenos Aires, histoire de s'acclimater, de ressentir cette ambiance particulière à la capitale et de s'adapter au changement de température. Visite succinte de la ville, rencontre avec les amis porteños, restaurants.


Bellanger 1



Et en route pour Agua de Oro, provincia de Cordoba. Découverte du confort des bus de nuit.


Bellanger 2


Un peu de tourisme à Cordoba et quelques traversées des "sierras chicas" en voiture, paysages somptueux. Il s'est même payé le luxe de les survoler en avion, le veinard.


Bellanger 3


Avec la chaleur les journées glissent lentement, partagées entre l'arrosage des tomates, internet, un verre de torrontes bien frais chez Dano (un excellent vin blanc), la sieste, un autre torrontes chez Dano, un petit peu de piscine et fin prêt pour la soirée. Ah les douces soirées d'été ! Quelques spectacles et des repas pris à plus d'heure avec les amis. Le rochelais qui habituellement se couche comme les poules a vite pris le rythme des mises au lit entre une heure et trois heures du matin. Ce qui ne l'empêchait pas d'être frais comme un gardon aux aurores. Oublions toutefois la "gastro" à la suite de laquelle il s'était imposé un régime stricte (il enlevait le gras du jambon et ne buvait plus de Heineken, mais la bière artisanale oui) Enfin, la belle vie quoi !

Depuis le début il avait une idée fixe, monter à cheval pour la première fois de sa vie et en Argentine s'il vous plaît. Nous avons attendu le dernier dimanche pour grimper jusque chez Samuel, tout en haut dans la montagne. Samuel a sellé "Domino", un cheval bien tranquille et Lucky Luke est parti, seul, pour de nouvelles aventures.

Les derniers conseils d'usage.

Bellanger 4 Derniers coseils



I'm a poor Lonesome Cowboy.

Bellanger 8



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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 21:24

Il est parti après 20 jours de farniente, de rigolade, de bonnes chères et de ballades.

C'est toujours triste l'absence d'un ami. Je lui souhaite bon courage, ici 30° et grand beau temps et, aux infos, couvert et entre 0 et 4° à La Rochelle.

A Candonga à la Posada Las Perdices, le long d'une petite rivière, là-haut dans la sierra, un déjeuner au milieu des moutons, des oies, des chevaux.


Bebel

Il s'est fait des amis qui regrettent son départ (les moustiques aussi) et qui l'attendent bientôt.

Tchao l'artiste, à plus.



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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 13:46

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles.

Une dizaine de jours à Buenos Aires pour passer les fêtes de fin d'année en attendant l'arrivée de la tendre Annie (si, si, il faut la connaître) et de l'ami François. Ils sont là et depuis, pas beaucoup de temps pour m'occuper du blog. Ça ira mieux après le départ de Bébel qui ne reste malheureusement pas longtemps.

En attendant, admirez le lifting de la cathédrale de Cordoba à faire pâlir d'envie certains(es) qui se reconnaîtront. La ville s'améliore, il était temps.

Avant.

La Cathédrale 1



Maintenant.


La cathédrale 2


Et pour les grincheux, la photo est prise en décembre, c'est à dire en plein hiver arctique.





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26 décembre 2009 6 26 /12 /décembre /2009 22:42

Même pas eu peur.

Hier soir vers 21 h 42, un bruit assez violent accompagné de fortes vibrations m'a surpris pendant que je bricolais sur internet. Cela ressemblait à plusieurs fortes explosions et a duré peut-être 5 secondes.

Il faisait chaud, la porte était ouverte. J'ai instantanément compris et il ne m'a pas fallu 2 secondes pour être dehors.

Un séisme de force 4 sur l'échelle de Richter (c'est peu) a été ressenti dans la région de Cordoba. L'épicentre se trouve a 15 kms d'ici dans les sierras, j'étais aux premières loges. Pas de dégats, pas de blessés.

L'article en espagnol du Nuevo Diario de Santiago del Estero


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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 20:52

Mon dernier billet évoquait la luminosité rosâtre d'une fin de journée de pluie. Le 23 décembre, vers 20 h 30, même phénomène, je suis sorti profitant d'une accalmie pour foncer dîner chez des amis et suis resté sidéré par un incroyable spectacle. Une éclaircie gigantesque et mouvante dans un ténébreux ciel d'orage. Une trouée dans les cumulus aux hauteurs insondables laissant apparaître l'azur, où les nuées poussées par des vents contraires offraient selon l'altitude une palette s'étalant du jaune sulfureux au noir le plus sombre avec des fulgurances orangées.

Le temps de la stupéfaction, de l'admiration, de courir jusqu'à la porte, de chercher les clés, de récupérer l'appareil photo, le ciel se refermait, le bleu avait déjà disparu. Instant fugace. L'appareil n'a fixé que la fin du phénomène, Dommage.

Il ne reste plus qu'un ciel dramatique de Rouault.


Ciel d'orage-copie-1



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