Samedi et dimanche, une grande ballade sportive dans les sierras séparant Agua de Oro de la Punilla, avec une nuit passée dans la montagne, sous la tente. Le but étant de reconnaître différents parcours à proposer à des touristes en quête d'authenticité, de pure nature, de connaissance de la faune et de la flore, le tout enrobé dans une expédition à caractère sportif.
Samedi, temps gris et frais, le soir bruine et très frais, la nuit pluie et vent violent, mais dimanche malgré une matinée frisquette un grand beau soleil nous a accompagné pour le reste de la journée
Nous étions sept, trois cobayes, deux jeunes dont l'un interéssé par l'étude géologique des terrains parcourus, l'autre par l'aventure, et un adulte, Marcos, pour le fun à titre personnel, Domingo un ami, Gonzalvo un copain pompier dont l'aide fut précieuse, et les instigateurs du projet, Olivier à la longue crinière blanche et moi.
Le rôle de chacun avait été bien défini : les jeunes, Domingo et Marcos dans le rôle de critiques, Gonzalvo pour sa connaissance de la montagne où il est intervenu au cours de nombreux incendies, Olivier pour sa connaissance de la nature et ses rapports avec les propriétaires qui lui ont donné leur accord pour que nous puissions traverser leur territoire, franchir les "pircas" (murs de pierres courants dans la montagne) et les clôtures, faire du feu et camper, et moi pour tester les efforts physiques, vérifier ma résistance et bien entendu pour tous un immense plaisir.
Le parcours en rouge, 13 kms à vol d'oiseau, nous en avons fait environ huit en six heures (arrêts compris)
Départ de chez "Chiche", ambiance bucolique.
Au moindre arrêt 5 minutes de pêche à la truite, on en a vu, on en a pas eu.
Et ça grimpe, et ça redescend avant de remonter toujours plus haut. L'homme aux bâtons c'est moi, au début ils se gaussaient pour finalement dire que ça paraissait efficace.
Il faut bien se restaurer, maté, casse-croûte, café, biscuits et on repart. La petite goutte ce sera pour ce soir à la veillée.
Une rencontre, pas de danger c'est certainement une couleuvre. Je demanderai à notre spécialiste.
Malgré le temps frais et le ciel chargé on transpire. Encore une petite, dans une heure on s'arrête après avoir passé le sommet. Le fil rouge c'est le torrent que l'on remonte vers la source. Pour éviter les méandres, quelquefois peu pratiquables, on coupe en franchissant les cordons de collines.